Recherche des origines
L’APAEC propose d’accompagner les familles, parents et enfants, dans la recherche des origines.
La recherche des origines
L’APAEC se propose d’accompagner les familles, parents et enfants, dans la recherche des origines et leur présenter des pistes, un début de méthodologie, des outils de réflexion pour initier cette recherche des origines.
La recherche des origines doit s’effectuer sereinement à un moment de la vie apaisée. Il est préférable de ne pas effectuer cette recherche si l’on se trouve dans une situation de crise dans son existence, en pensant que la seule clé qui réglera tous les problèmes personnels est celle des retrouvailles avec la famille biologique. La situation, le contexte, les parents biologiques imaginés ne sont pas forcément conformes à la construction que l’on en a faite.
- Ne pas idéaliser ses parents de naissance.
- Ne pas diaboliser ses parents de naissance.
- Ne pas s’accrocher à un scénario romantique.
S’attendre à tout y compris à ce que l’on n’a pas imaginé.
Qui doit faire cette démarche ?
- Les jeunes majeurs qui en éprouvent le besoin ou le désir, seuls ou avec leurs parents.
- Les parents d’enfants mineurs quand ces enfants ont formulé cette demande à leurs parents.
L’APAEC conseille aux parents adoptifs de ne pas penser à la place de leurs enfants, de ne pas devancer cette demande. Ils peuvent en revanche accompagner leurs enfants adolescents ou majeurs si ceux-ci sont demandeurs.
- Définition du thème de la recherche des origines.
Savoir ce que l’on cherche vraiment ; en d’autres termes, la recherche des origines, qu’est-ce que c’est ?
- Curiosité envers son pays d’origine,
- Envie de voir les lieux où l’on a débuté sa vie,
- Désir de retrouver une nourrice (madre sustituta), un enfant avec qui on a grandi quelques années en institution, une éducatrice etc.
- Désir de retrouver ses frères et sœurs biologiques,
- Rencontrer ses parents biologiques, incluant le besoin de recueillir des précisions sur le contexte qui a mené à la situation d’abandon,
- Une démarche évolutive
L’objectif peut varier et passer de la recherche d’un parent biologique au « simple » voyage dans son pays d’origine, ou vice versa. Cela peut également évoluer alors que l’on dispose de plus ou moins d’informations imaginées.
Dans quelques cas qui semblent plus rares, c’est la famille biologique qui peut ne pas vouloir de cette rencontre. Cette situation peut aussi évoluer dans le temps ou pas.
- Bouleverser sa vie oui… mais celle des autres aussi ?
Cette démarche est personnelle, mais touche également des personnes qui ne souhaitent pas forcément que l’intrusion d’une tierce personne vienne bouleverser un équilibre, une harmonie familiale.
- En ce qui concerne les familles biologiques, tant l’ICBF que les enquêteurs privés tâtent le terrain du côté des mères de naissance pour ne pas leur imposer un contact dont elles n’auraient pas envie. La mise en relation ne se fait donc que si elles le souhaitent.
- Quand les recherches se font via les réseaux sociaux ou d’autres moyens « massifs » de recherche, le contact direct, brutal s’impose à des personnes, des enfants, qui ne demandent rien, qui n’ont pas cheminés vers cette quête.
- Un accompagnement émotionnel
La recherche et son aboutissement, surtout si celle-ci débouche sur un contact avec un parent biologique ou l’accès à des informations dont on ne disposait pas auparavant, peuvent amener une charge émotionnelle très forte. Il est préférable de pouvoir compter sur un accompagnement durant les phases de rencontre, avant, pendant et après.
- Aucune certitude sur l’aboutissement de la recherche
- Si la démarche se résume à un voyage retour dans le pays d’origine, cela est assez facilement réalisable.
Des agences de voyage proposent désormais des circuits en Colombie. Il est maintenant tout à fait envisageable de voyager seul en étant bien conseillé et en respectant les règles sécuritaires de base.
- S’il s’agit de retrouver la famille biologique, cela est beaucoup plus incertain. Tout est possible mais toujours garder à l’esprit que la démarche peut rester vaine. Parfois, il n’y a pas suffisamment de pièces pouvant s’emboîter pour que l’histoire soit cohérente. La rencontre avec un parent biologique ne permet pas toujours de reconstituer l’ensemble du puzzle.
La cédula est la carte d’identité colombienne, valable à vie. Une même personne conserve toute sa vie le même numéro, ce qui permet d’identifier une personne avec certitude.
Quand le numéro de cédula n’est pas indiqué dans le dossier complet, il est nécessaire de vérifier en recoupant des informations du dossier avec les souvenirs de la personne recherchée.
Parfois, une simple ressemblance ou l’écho de souvenirs suffit à dissiper tout doute. Dernier recours, les tests ADN, dont les coûts variaient entre 600 000 et 800 000 pesos en 2014 (environ entre 135 et 180 € en 2020), pour lesquels il faut se rapprocher de cliniques privées en Colombie.
L’APAEC a créé en 2019 une page privée sur facebook APAEC ADOPTES, administrée par des adoptés qui ont entrepris une recherche des origines.
Vous pouvez vous nous y rejoindre et dialoguer avec les administrateurs et avec d’autres adoptés en cours de recherche.